Déjà la fin de notre court séjour à Hiroshima. Et quel séjour... Nous sommes tombés sous le charme de cette ville qui jusqu’à présent était pour nous assez « virtuelle ». On se faisait la réflexion qu’elle ne représentait qu’un sombre fait de nos cours d’histoire, on avait du mal à imaginer qu’elle existe vraiment, que des gens y vivent en 2018, comme si elle était figée dans nos mémoires au 6 août 1945.

A la base, notre présence ici était principalement due à l’île de Miyajima toute proche qu’on voulait absolument visiter. À 1/2h en tram d’Hiroshima, elle est surtout connue pour son grand tori les pieds dans l’eau. Et nous sommes donc allés voir ça vendredi. On a passé la journée là bas, ce qui nous a permis de l’admirer à marée haute, puis de passer dessous à marée basse, de visiter le sanctuaire principal de l’île, puis le temple bouddhiste dans les montagnes (une merveille, un des plus beaux vus jusqu’à maintenant), de caresser des daims, encore, de manger les biscuits locaux, de goûter les huîtres pochées spécialités du coin, de se tremper dans la rivière, bref, une bien belle journée avec des températures pourtant écrasantes. Marcher est éprouvant, on vide des litres de bouteille d’eau.

Samedi on est restés sur place, on est allés au musée des enfants le matin, les filles se sont régalées, ça ressemble à la cité des sciences un peu. Puis balade dans la ville. Après la sieste collective sous la clim, Geo est allé visiter le mémorial de la paix, et moi ensuite, pour ne pas y amener Amélie. C’était vraiment une belle visite. Une belle claque dans la tronche aussi, forcément. On a ensuite redescendu la pression en buvant un verre le long de la rivière dans le peace park (un grand parc avec plusieurs monuments et mausolées dédiés aux victimes, ça semble glauque comme ça mais en fait c’est très joli), ça a fait du bien.

Cette Ville est très agréable, il s’en dégage qqch d’apaisant, de tranquille, de pacifié en quelque sorte. On sent qu’ils sont marqués au fer rouge et que désormais cette ville sera celle de la Paix. Et ça se ressent vraiment.

Ici aussi, regret de ne pas rester plus, mais on part demain pour Tokyo. 4h de train environ, on y sera dimanche en fin d’après midi.

Peut être aurons nous le courage de regarder la finale... on verra.

On pense fort à vous, et en ce 14/07, vive la France !!!